La réversibilité des systèmes d’archivage consiste à ce qu’un client dispose des outils lui permettant d’extraire l’exhaustivité des informations le concernant sans recourir à l’aide d’un tiers et surtout pas au fournisseur dont il peut chercher à se soustraire.
Dans la pratique, la tentation est forte pour un prestataire de construire des barrières à la sortie – de ne pas fournir d’outils de réversibilité – pour pouvoir disposer de leviers commerciaux lui permettant d’éviter la perte d’un contrat.
Coûts de démantèlement
Il est assez fréquent de voir des prestations de sortie d’un système – coût de démantèlement – exorbitants par rapport à ce qu’ils devraient être. La cause la plus fréquente étant précisément l’absence d’outils de réversibilité. Idéalement, le coût d’une réversibilité à verser au fournisseur du système sortant devrait être nul.
Formalisme d’export
Tout système d’archivage quel qu’il soit est doté de moyens très souples pour injecter les documents selon le formalisme transmis par le client. Partant de ce constat, le formalisme d’export peut être libre dans la mesure où les formalismes d’import sont adaptables.
La seule contrainte est véritablement la complétude de l’export, sachant que si la traçabilité par exemple n’est pas exportée, c’est la valeur probatoire qui s’en trouvera affectée. L’exhaustivité de l’export et son intelligibilité sont donc des critères majeurs bien davantage que son formalisme.